L'église Saint-Sulpice

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La construction de l'église de Mérigny, située dans le centre bourg, remonterait au XIIIème siècle, remplaçant une église paroissiale plus ancienne. Les nombreux ossements trouvés devant l'église prouvent qu'il existait autrefois un cimetière à cet endroit. Les Bénédictins de Saint Savin furent les premiers curés de la paroisse de Mérigny.

Au XIXème siècle, l'église romane, subit d'importants changements architecturaux. Tout d'abord, pour accueillir davantage de paroissiens, l'édifice fut allongé par l'est en construisant un nouveau choeur auquel furent rajoutées les chapelles du prieuré (au sud) et des seigneurs de la Roche Bellusson (au nord) datant toutes les deux du XVIème siècle. Puis de grandes fenêtres à vitraux furent percées dans la nouvelle abside.

Enfin en 1923, l'ancien clocher en bois, qui surmontait le choeur et qui menaçait de s'écrouler, fut détruit ; Un nouveau clocher, d'un style différent mais harmonieux, fut construit dans une tour accolée à la nef. En creusant les fondations, une grande « Vierge à l'enfant » du XVème ou XVIème siècle, fut découverte et placée à l'intérieur de l'église.

Des travaux de réfection de l'intérieur et de l'extérieur de l'église, dont les vitraux et le parvis, ont été effectués par des entreprises locales et régionales entre 1995 et 2000. La toiture a également été refaite.

Il existe également une communauté religieuse nommée « la fraternité de la transfiguration », indépendante de la paroisse.

 

La chapelle de Plaincourault

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La chapelle romane, érigée à la fin du XIIème siècle, faisait partie de l'ancienne commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. La particularité de la chapelle réside dans ses curieuses fresques murales qui furent peintes du XIIème au XVème siècle. Ayant résistée au temps et aux guerres, elle subit d'importants dommages lors de la révolution française, ainsi la flèche, une pyramide de pierre octogonale, qui surmontait le clocher, fut détruite.

La chapelle, réservée aux membres de l'ordre jusqu'au XIVème siècle devint ensuite une église paroissiale dont l'activité cessa à la fin du XVIIIème siècle. L'édifice fut classé monument historique en 1944. Le Parc Naturel Régional de la Brenne, propriétaire depuis 1994, l'a restaurée afin de la sauver d'une ruine certaine. Elle est ouverte au public pendant les journées du patrimoine et certains jours pendant l'été.

Voir : Dates d'ouverture

Contactez la maison du Parc Naturel Régional de la Brenne au 02 54 28 12 13

 

 

Le château de Plaincourault

 

Un château féodal de la fin du XIIème siècle fut construit sur le domaine de Plaincourault pour accueillir la commanderie des Hospitaliers de l'Ordre de Malte. Les commandeurs, chargés de collecter les aumônes, se succédèrent jusqu'à la Révolution française.

Le château, non occupé de 1791 à 1850, tomba petit à petit en ruines par manque d'entretien. Si bien qu'un nouveau château fut reconstruit en 1872 sur ses fondations. Il fut racheté par Emile Châtenet en 1898, famille à laquelle il appartient encore aujourd'hui. Il fut restauré en 1924 et aménagé par la suite pour des raisons de confort moderne.

Du château féodal, il subsiste la pierre que fit sculpter son fondateur, Guys de Caveron, en 1291, la porte datant du XVème siècle ainsi qu'un superbe pigeonnier de 10 mètres de hauteur.

Le château est une propriété privée. Les deux salles du rez-de-chaussée, dernièrement restaurées, peuvent être proposées pour des événements familiaux. De même que le parc pourrait servir de lieu de tournage de films.

 

Le prieuré de Puychevrier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Classé monument historique en 1979, le prieuré est une propriété privée. Situé sur la commune de Mérigny près de l'Anglin, ce monastère fut construit par l'Ordre de Grandmont à la fin du XIIème siècle.

Le prieuré présente une architecture typique à cet ordre dont les caractéristiques étaient l'austérité et la sobriété mais non dépourvue d'élégance. Il se composait, à l'origine, de quatre bâtiments ordonnés autour d'une cour centrale avec une église au nord. Il a subi d' importantes modifications au cours des XVème et XVIIème siècles. L'église et la salle capitulaire demeurent les éléments les plus intéressants qui subsistent du XIIème siècle.

Depuis trente ans, le propriétaire restaure méticuleusement et harmonieusement l'ensemble des bâtiments en respectant au mieux l'authenticité du lieu. C'est avec passion et fierté qu'il vous fera découvrir et visiter cet ancien monastère, chaque année lors des journées du patrimoine.

 

Le château de la Roche Bellusson

Sur le domaine de la Roche Bellusson, un château féodal fut érigé dans un écrin de verdure au sommet d'un rocher dominant l'Anglin. D'après les documents retrouvés, un certain Guyot Clerbaud possédait le domaine en 1330 ; Avant cette date, l'histoire du château nous est inconnue. A cette époque, la seigneurerie était sous l'autorité de la baronnie d'Angles des évêques de Poitiers.

En 1401 le château subit l'attaque des Anglais comme les châteaux du Blanc et d'Angles ; Il fut heureusement défendu par Jean du Plessis.

Plusieurs grands seigneurs se succédèrent comme en témoignent les nombreux écussons retrouvés dans l'église et les documents administratifs. Ainsi les familles de Salignac, de Bressoles, de La Châtre, de Maufrais et Bénazet se succédèrent.

Le château féodal, racheté en 1861 par Mme Bénazet, fut entièrement démoli. Un château de style XIXème siècle fut reconstruit à la place et un vaste parc arboré fut aménagé. En 1863, l'installation d'une turbine hydraulique au niveau de l'Anglin fournissait l'eau pour remplir et alimenter les bassins d'agréments. Par la suite, ce système alimentait le château en eau et en électricité. Actuellement, la turbine ne fonctionne plus.

Le domaine de La Roche Bellusson fut racheté en 1951 par les associations d'Anciens Combattants de l'Indre et de la Vienne pour accueillir des résidents à la retraite.

Voir : Résidence de Retraite La Roche Bellusson

 

La chapelle de la Roche Belluson

Érigée au milieu du XIXe siècle dans un style flamboyant, la chapelle est, au milieu d’un parc magnifiquement arboré, l’un des fleurons du complexe Résidence Retraite de la Roche Bellusson. Construite puis consacrée en 1867 à la demande de ses propriétaires, la riche et bienfaitrice famille Bénazet.

 

Près de 150 ans après sa création, la chapelle a pratiquement conservé son état originel. En revanche les vitraux ont souffert des méfaits du temps. Ces derniers sont l’œuvre d’un des grands maîtres verriers de son époque, Charles-Laurent Maréchal, dit Maréchal de Metz.